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Affichage des articles du 2019

FCC-CACH, une alliance qui pardonne tout.

La sortie médiatique du Pprd à travers son secretaire permanent, candidat malheur à la présidentielle de décembre 2018, annonçant le retour- comme s'il était parti - de Joseph Kabila, a choqué plus d'un. Plusieurs y voient une provocation du camp Kabila à qui ils promettent de faire barrage à tout éventuel retour sur le devant de la scène politique.  Il s'agit là d'un vrai faux retour car il suffit d'avoir suivi la vie politique congolaise au cours des 10 derniers mois pour se convaincre de la presence et de l'influence omnipotente de l'homme sur les événements politiques. Malgré cela, l'annonce de Shadary a eu le mérite d'irriter plusieurs esprits sur l'idée d'un éventuel retour de Kabila. Ces protestations et cette opposition à son retour, ont-elles lieu d'être? La question ne s'abordera pas au niveau de la légalité mais plutôt sous un angle politique.  En ayant passé un deal avec Kabila (je ne discute plus sur ça, à prendr

Felix Tshisekedi, une émancipation à tout prix?

Fille aînée de l'opposition et forte de sa réputation de combattante pour la démocratie et la bonne gouvernance, au pouvoir, Felix TSHISEKEDI, l'UDPS et leurs partisans sont sous pression, l'obligation de réussir.  L'échec n'est pas une option. Longtemps critiquée de n'être qu'un parti contestataire et non de gouvernance, elle se trouve dans une posture où elle ne peut se permettre d'échouer. Et cette pression est encore bien plus forte dans un contexte de contestation de  légitimité de TSHISEKEDI, par un Martin FAYULU virulent, au sortir d'élections qui n'ont pas su rassurer quant à la fiabilité de leurs résultats.  À ceci il faut ajouter une coalition encombrante avec le FCC, contrainte par les résultats des élections qui donnent au FCC le contrôle l'appareil politique du pays. Situation qui ne lui laisse  que très peu de choix s'il veut avoir une quelconque chance de gouverner. Difficile donc et quasi impossible est-il de s